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Bilguissa Diallo 2 crop squ interview

(English)

« Je suis française et j’écris en français, en France, sur des gens qui sont français et vivent en France. Pour moi, il s’agit tout simplement de littérature française. Et pourtant, mes livres sont classés comme étant de la littérature africaine ».

Bilguissa Diallo, écrivain français, est née en France en 1975 de parents d’origine guinéenne. Elle a obtenu plusieurs diplômes en langues (anglais et espagnol) et en commerce  et travaille dans le monde de l’édition depuis environ une dizaine d’années. Son premier roman, Diasporama, décrit de façon engagée le quotidien et les attentes familiales des enfants des immigrés africains en France. En juillet 2006 et encore en mai 2009, j’ai eu le privilège d’interviewer Diallo [i]. Nous avons discuté de la catégorisation souvent absurde des femmes écrivains et des immigrées dans le domaine de la littérature française, des défis en tant qu’éditeur et écrivain associés à ces préjugés ainsi que de la façon dont le processus de création littéraire de Diallo est inspiré par toutes ses expériences quotidiennes en tant qu’immigrée de la deuxième génération vivant à Paris.

Diallo travaillait à plein temps en tant que journaliste spécialisée dans les problèmes sociaux et culturels jusqu’en 2012. Elle s’est ensuite concentrée sur une autre passion et a lancé une ligne de soins capillaires pour préserver la beauté naturelle des cheveux bouclés/frisés/crépus : Leydi Beauty www.leydibeauty.com. Elle continue d’écrire et est une maman épanouie d’un petit garçon de 5 ans.

Cette interview a été réalisée par Jen Westmoreland Bouchard : écrivain, éditeur et traductrice. 

JWB : Je voudrais commencer avec une question sur le titre de votre roman, Diasporama. Est-ce un jeu de mots entre « diaspora » et « diarama ? »

BD : Oui, exactement. En fait, c’est un jeu de mots sur « diaspora » et « diaporama ». Mais ce que vous dites lui donne encore une autre signification : « diarama » signifie « bonjour » dans ma langue natale. J’ai choisi ce mot « diaporama » parce qu’il illustre la structure du roman. Les chapitres sont assez courts et ils sont nombreux. Ça me rappelle un album de famille que l’on peut feuilleter. Il y a un narrateur à la troisième personne qui raconte l’histoire des gens que nous voyons dans l’album. Donc, c’est une sorte de « diaporama. » J’ai choisi le terme « diaspora » simplement parce que le roman est à propos des Guinéens diasporiques vivant en France. Cependant, les sujets abordés pourraient être associés à des personnes de toute nationalité, n’importe quelle diaspora… Les Maghrébins, même les Italiens. Nous retrouvons les mêmes thèmes et les mêmes problèmes en ce qui concerne l’opposition entre la culture d’origine et la culture adoptée et les questions d’identité qui s’en suivent. Les individus diasporiques ne s’identifient pas de la même manière, il y a tellement de façons de nous identifier en tant qu’êtres humains.

JWB : Votre roman est-il autobiographique ?

BD : Pas du tout. C’est strictement fictif. Ce n’est pas la réalité mais cela y ressemble. Dans l’histoire que je raconte, rien n’est vrai mais tout pourrait l’être. Le récit a été influencé par mes expériences vécues, ainsi que celles de mes amis et toute la communauté guinéenne autour de moi. Toutefois, chronologiquement et historiquement, aucune de ces filles n’existent. En fait, beaucoup de gens qui ont lu le livre ont pensé que je m’étais inspirée d’un de leurs amis [rires]. En définitive, même si cette histoire ressemble étrangement à la réalité, elle reste une fiction. Elle aurait pu être autobiographique mais ce n’est pas le cas.

JWB : L’un des thèmes principaux du livre aborde les identités mixtes, hybrides. Tout au long du roman, les personnages principaux sont constamment en train de négocier la frontière entre identité française et identité guinéenne. Votre écriture est-elle inspirée par les théories ou la littérature sur l’hybridité et l’identité ou ces représentations sont-elles le résultat d’expériences vécues ?

BD : La plupart de ces identités hybrides sont inspirées par mes expériences vécues et celles que j’ai observées. Les questions d’identité sont très présentes dans ma famille. Par exemple, mon père était un membre de l’armée française en Afrique. Quand mes parents sont venus en France, ils étaient vraiment guinéens, et ils portaient cette identité. Cependant, ils étaient aussi très attachés à la France, et dans une certaine mesure, ils se sentaient français. Ils m’ont enseigné leur langue maternelle et nous avons parlé cette langue chez nous. Pendant tout ce temps, je grandissais en France, allais aux écoles françaises et formais ma propre identité. C’était un processus de négociation, mais aussi un processus qui m’a permis de découvrir et de créer ma propre identité. Quant à la théorie postcoloniale, et bien, je suppose qu’on peut dire que mon père a vécu ces expériences (comme la colonisation française, l’indépendance des Guinéens, etc.), alors il m’a transmis ses interprétations, mais c’est surtout mes propres expériences qui ont influencé mon écriture, pas tellement ma lecture ou mes études.

JWB : Vous allez souvent en Guinée ?

BD : Pas beaucoup. J’y suis allée pour la première fois quand j’étais adolescente. Maintenant j’y vais tous les 4 ou 5 ans. Malgré cela, je suis très proche de ma famille qui vit là-bas, on s’écrit et on se téléphone souvent. Même pendant les années durant lesquelles je ne me suis pas rendue en Guinée pour des raisons politiques ou personnelles, je me suis toujours sentie liée à ce pays et à ma famille. La plupart de ma famille, mes oncles, tantes, cousins, habitent là-bas. La majorité des Guinéens en France sont venus ici au cours d’une période d’immigration politique dans les années 1960 (comme je le décris dans mon roman). Quand ils sont arrivés, ils ont essayé de recréer leurs familles en France en formant des communautés guinéennes proches. Peut-être qu’ils se connaissaient déjà quand ils vivaient dans des villages guinéens. Ou peut-être qu’ils se sont rencontrés en France et se sentaient proches parce qu’ils ont vécu des expériences similaires. Alors, même si nous ne sommes pas de la même famille, nous créons une famille. Par exemple, ma mère présente toujours son amie comme sa sœur. La plupart des gens que j’appelle ma « tante » ou mon «oncle » en France ne font pas partie de ma famille biologique . Et pourtant, je les considère comme ma famille et je les connais mieux que mes parents biologiques en Guinée. Nous vivons ensemble dans des villes différentes, ici en France, mais nous nous réunissons pour les mariages, les baptêmes, fêtes, etc.

JWB : Qu’est-ce que vous pensez des récentes tentatives du gouvernement français pour tenir un discours sur l’histoire de l’immigration et sur la population immigrée actuelle de la France ?

BD : Je pense qu’il s’occupe de cette situation maintenant parce qu’il doit s’intéresser à ce sujet : il y a énormément de problèmes à ce sujet. Ce sont des questions auxquelles je pense depuis toujours, comme beaucoup d’autres. Je pense qu’il y avait une hypothèse que l’intégration des Africains du Nord ou de l’Ouest en France se passerait naturellement, comme cela a été le cas pour les Italiens et les Portugais qui sont venus dans ce pays. Cependant, la réalité est que nous ne nous adaptons pas à la culture française aussi bien que les autres cultures européennes. Nous ne sommes ni chrétiens ni blancs et nous sommes reconnaissables parce que notre origine est évidemment non-européenne.

La France est certainement un mélange des cultures, mais surtout des cultures européennes. Bien sûr, il y avait des problèmes avec les Italiens et les Portugais quand ils ont immigré dans les années 1960, mais ces choses ont été résolues naturellement parce que, au fond, ces cultures n’étaient pas vraiment différentes de la culture française. Donc, nos parents, qui sont venus pendant les Trentes Glorieuses [iii] pour travailler dans les usines, s’attendaient à être intégrés à la culture française (dans une certaine mesure, ils l’étaient parce qu’ils étaient considérés comme de la main-d’oeuvre utile pour la France) et souhaitaient que leurs enfants grandissent avec les mêmes chances que ceux des populations immigrées européennes, mais cela ne s’est pas exactement passé comme ça pour nous. C’est vraiment ma génération qui « pose des problèmes »qui aimerait que les choses changent. Dans les années 1980, c’est grâce à la Marche des Beurs [iv] que la discussion a pu vraiment commencé, mais au final elle n’a mené nulle part. 

Nous sommes dans les années 2000 maintenant et nous en sommes toujours au même point. Ainsi, avec les problèmes dans les banlieues [v] qui s’aggravent chaque jour, les problèmes liés à l’insertion professionnelle, les problèmes avec la représentation politique et médiatique des immigrés, le gouvernement n’a d’autre choix que d’aborder cette question. Mais, encore une fois, je n’ai pas l’impression que ces pourparlers vont réellement changer les choses. Les dirigeants politiques ont bien tenté d’apaiser les tensions en créant le poste de Ministre de l’égalité des chances [vi] mais, bien que je n’ai rien contre Azouz Begag [vii], rien n’a changé depuis qu’il a été nommé à ce poste. Pendant la colonisation (et après), la France n’a pas arrêté de faire ce genre de choses, donner des titres à des Noirs pour que l’on se sente représentés (par exemple, Senghor et Diallo qui étaient au Parlement). Ils ont reçu ces titres officiels avant même qu’il n’y ait beaucoup d’Africains en France. Cependant, maintenant qu’il y a des millions d’entre nous ici, nous n’avons pratiquement pas de représentation. Selon Azouz Begag, « nous devons faire quelque chose » mais rien ne se passe. Ils ont donné un nom à un problème qui existait déjà depuis longtemps, ce qui est mieux que rien, mais nous ne pouvons pas continuer à vivre encore 20 ans sans résoudre ces problèmes. La reconnaissance des problèmes, c’est bien mais la solution à ces problèmes, c’est mieux.

JWB : Pourriez-vous nous parler un peu de votre technique en tant qu’écrivain ? Qu’est ce qui vous inspire pour écrire ? D’où viennent vos idées ?

BD : En général, les situations de la vie quotidienne me motivent à écrire. Les problèmes sociaux, humains et relationnels, ainsi que des situations dans la vie qui encouragent les lecteurs à réfléchir et à se poser des questions personnelles, tout cela m’intéresse. Mon inspiration, on pourrait dire, est née de mon irritation. Je suis souvent choquée par les représentations médiatiques ou les images des Africains qui sont nés en France ou qui sont nés en Afrique et viennent vivre en France… D’ailleurs je suis choquée en voyant l’image que l’on donne des minorités en général. Quand on voit un reportage télé qui parle de « nous », ce n’est pas nous. Fréquemment, on met l’accent sur une seule question ou une version limitée d’une question très complexe est présentée, qui donne l’impression que toutes les minorités en France partagent les mêmes problèmes. Par exemple, on voit un rapport sur les documents de citoyenneté et il vous fait croire que tous les Africains en France ont des problèmes avec cela. Bien sûr, nous ne pouvons pas nier que les problèmes existent, mais nous devons en parler correctement et dans toute leur complexité. En ce qui concerne les questions de l’excision, oui, je suis la première à dire que nous devrions la discuter, mais nous devons en parler correctement. Nous ne pouvons pas simplement supposer que c’est le cas pour tout le monde, comme si c’était quelque chose d’automatique.

Ces frustrations m’ont motivée à faire quelque chose au lieu de ruminer toute seule dans mon coin. Si d’autres parlent de « moi » à ma place, je ne devrais pas me plaindre et ne rien faire, je dois parler pour moi-même. Je dois me défendre. Personne ne peut parler de ma position et décrire ma réalité mieux que moi. Voilà ce qui m’a poussé à écrire. Ce qui m’a aussi poussé à écrire, c’est que, depuis toujours, en tant qu’enfant ou qu’adulte, je ne me suis jamais retrouvée dans la littérature. Il est vrai que l’on peut trouver des éléments de soi-même dans tout type de fiction, mais parfois, nous aimons lire quelque chose et dire : « Regardez ! C’est moi ! Celui-là est mon cousin, celle-ci, elle me ressemble ! ». Je ne me suis jamais identifiée à la littérature française. Je me suis dit que c’était vraiment dommage et j’ai vu toute cette génération autour de moi et j’ai réalisé que personne ne s’adressait à nous. Certes, il y a des écrivains français qui ont tenté de représenter notre réalité, mais quand ils écrivent sur nous, ils imaginent des problèmes qui n’existent pas et ils n’imaginent pas ceux qui existent réellement. J’ai donc décidé de parler des filles, qui sont les femmes de ma génération, et d’essayer de décrire leurs vies, nos vies.

JWB : Quels éléments forment votre style ?

BD : Au niveau du style, le mien est assez personnel. J’utilise un langage contemporain quotidien : l’humour et l’ironie jouent un grand rôle dans mon récit. Je veux que le lecteur soit en mesure d’entrer dans ma tête lors de la lecture. Donc, j’écris comme je pense et parfois comme je parle. L’écriture doit être fluide et rythmée. Je n’aime pas les chapitres longs. Généralement, le texte vient à moi intuitivement et la difficulté est alors de retravailler pour modifier la lourdeur et la répétition. Je crois que j’ai encore beaucoup de travail à faire dans ce domaine.

JWB : Pendant votre carrière, vous avez travaillé (et travaillez actuellement) en tant qu’écrivain, journaliste et auteur de livres pour enfants. Comment les différentes techniques associées à chacun de ces genres sont-elles liées les unes aux autres ?

BD : En fait, le but de chaque genre est différent, donc il y a un changement de position. En tant que journaliste, l’objectif est de rendre le texte plus compréhensible et de rendre l’information la plus claire possible, précise, parfois synthétisée ou élaborée, cela dépend de la longueur du texte. Il faut constamment rester conscient des contraintes en matière de temps, de la longueur de l’article, de l’audience, etc.

En tant qu’auteur de livres pour enfants, je dois me mettre au même niveau que les enfants qui les liront. Les phrases sont tellement simples qu’il est assez difficile de livrer tous les messages qu’on veut sans tomber dans la complexité de la langue et les subtilités qui ne sont pas accessibles à l’audience ciblée. C’est un exercice très enrichissant.

En tant qu’auteur de romans, j’éprouve une liberté totale. Il n’y a pas de date butoir, aucune contrainte, à part d’être satisfait du résultat et d’espérer que c’est assez intéressant pour inciter les autres à le lire. La seule limite est l’imagination et la créativité. Il est important de choisir un sujet qui est fascinant (au moins pour l’auteur) et prolifique. De cette façon, même si le projet n’avance pas, on est heureux d’avoir eu la chance d’écrire, la possibilité de poursuivre le défi.

JWB : En tant qu’écrivain beurre immigrée vivant en France, où vous situez-vous dans le domaine de la littérature francophone ?

BD : Je suis « étrangère » [rires]. Nulle part en fait. Malheureusement, dans le monde littéraire il y a une grande catégorie qui manque. Il y a une sorte de scission entre la littérature française et francophone. Il y a la littérature française « noble » et puis il y a le reste de la francophonie [viii]. Cette distinction est vraiment dommage, car il y a beaucoup d’Africains du Nord, des Canadiens et des Africains de l’Ouest qui ont beaucoup de choses intéressantes à dire. Je ne devrais pas être incluse dans la catégorie de la littérature francophone parce que je suis française et j’écris en français, en France, sur des gens qui sont français et vivent en France. Et pourtant, mes livres sont classés comme étant de la  « littérature africaine », c’est-à-dire de la « littérature ethnique » écrite par les minorités en France. Il y a des livres qui abordent ces mêmes questions, ceux de Faiza Guène, par exemple, et d’autres écrivains de ma génération.

Nous ne sommes pas beaucoup dans cette catégorie et je ne pense pas que ce soit à cause d’un manque d’idées. En fait, je suis certaine qu’il y a beaucoup de gens qui écrivent des livres intéressants, mais ils ne sont pas reconnus car souvent, ils sont rejetés par les éditeurs de littérature française et parisienne qui refusent d’imaginer que des auteurs comme moi pourrait avoir un lectorat. Dans leur imagination, notre lectorat est limité à des minorités comme nous. En réalité, notre lectorat est le monde entier, tout à fait comme n’importe quel autre auteur. Et puis il y a des auteurs comme Shan Sa, qui est d’origine chinoise et qui écrit en français sur la Chine, mais il est classé comme un écrivain français. Je suis française et j’écris en français sur la France, mais je suis considérée comme une étrangère à la littérature française. Et ce n’est que l’une des grandes contradictions du monde littéraire français.

JWB : En général, quelles sont les possibilités ou défis que vous rencontrez en tant que femme écrivain beurre émigrée en France ?

BD : Le défi principal consiste à être publié ! Nous sommes encore au stade où nous pensons qu’un livre écrit par une minorité ne devrait inclure que certains thèmes, de préférence avec des personnages principaux qui sont victimes de leurs origines et essayant d’échapper à leur « condition en tant que Noirs » par exemple. Lorsque ce motif n’est pas exploité, les éditeurs se demandent si leur audience, c’est-à-dire le lambda français [ix], sera vraiment intéressée. Ils ne nous considèrent pas comme des citoyens français classiques dont les histoires peuvent donc être d’intérêt pour leurs compatriotes. Pour avoir la chance d’être publié, on doit être un militant et de préférence contre une pratique traditionnelle sur son continent d’origine, ou on doit écrire à propos de la situation dans les banlieues… mais il n’existe aucune option en dehors de cela. Voilà ce à quoi nous sommes confrontés en tant qu’écrivains français n’ayant pas le privilège d’être « nés de » (à croire que l’on puisse être né de personne !). Le défi est donc avant tout d’être publié et ensuite de voir son travail récompensé comme il le mérite. En bref, il y a encore beaucoup de progrès à faire !

Les Livres de Bilguissa Diallo:

Diallo, Bilguissa. Diasporama. Paris: Editions Anibwe, 2005.

Diallo, Bilguissa. N’Deye, Oury et Jean-Pierre vivent au Sénégal. Paris: De La Martinière Jeunesse, 2007.

[i] Ces entretiens on été réalisés entre 2006 et 2009. Mes sincères remerciements à Bilguissa Diallo pour sa participation à ce projet.
[iii] Les trentes glorieuses était une période de croissance économique et industrielle en France après la Deuxième Guerre mondiale (1945-1975).
[iv] La première manifestation officielle contre le racisme des immigrés en France (1983). « Beur » est le terme adopté par la deuxième génération d’immigrés de l’Afrique du Nord en France.
[v] Les banlieues se réfèrent aux banlieues de grandes villes en France, notamment Paris, où vivent d’importantes populations d’immigrés.
[vi] Ministre de l’égalité des chances.
[vii] En plus de servir en tant que Ministre de l’égalité des chances entre 2005 et 2007, Azouz Begag est un politologue français bien connu et romancier d’origine algérienne.
[viii] La Francophonie est un terme qui décrit tous les gens qui parlent français (y compris les anciennes colonies et territoires d’Outre-mer de France).
[ix] Le lecteur français moyen.

Remerciements : Nous remercions les personnes qui ont contribué à cet article : Jen Westmoreland Bouchard, écrivain, éditeur et traductrice, Suzy Keller, traductrice diplômée de l’ITI-RI.

Jen Westmoreland Bouchard est titulaire d’un B.A. en Français et d’un B.A en Interdisciplinary Fine Arts (beaux arts) du Saint-Olaf College (à Northfield, Minnesota). Elle a également un M.A. en Français et en études francophones de l’Université de Californie, Los Angeles. Elle est membre du corps professoral du Département des Langues du Monde à Normandale Community College (à Bloomington, Minnesota) où elle enseigne la langue et la culture françaises. Bouchard est également propriétaire d’une agence de traduction, d’écriture et d’édition ; Lucidité Writing, LLC (www.luciditewriting.com). Son projet le plus récent, Litany Jewelry Designs (http://www.facebook.com/litanyjewelry.com) occupe son temps libre avec la conception et la fabrication artisanale de bijoux avec des médailles vintage. 

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